Home sweet home

Angel avait acheté cette maison il y a quelques années mais n'y avait encore jamais vécu. Il était dans l'une de ses périodes où il aimait voyagé et explorait donc le monde avec passion.
Il avait fait meublé sa maison à distance, mélant l'ancien au moderne, le gout des antiquités et le luxe. Sa maison respirait le bien-être et la beauté.
Quand, enfin, fatigué de ses errances, il avait décidé de s'établir, il s'était tout naturellement dirigé vers cette charmante demeure ancienne en plein coeur de Los Angeles.

Il s'était éveillé de bonne heure cette nuit-là. Le soleil venait à peine de disparaitre de l'horizon, chargeant le ciel de beaux reflets mordorés.
Angel sortit du cercueil qui tronait dans sa chambre. C'était un cercueil qu'il avait fait construire, tout en métal recouvert d'or. Le dessus était composé d'un verre très dur, qui ne laissait passer aucun UV. Son cercueil tronait sur une sorte de petites estrades entourées de grands baldaquins. Les murs de sa chambre était peint à la chaux dans un blanc pur qui s'harmonisait avec le parquet en bois. De grands baies vitrées aux lourds rideaux de velours bruns permettaient d'atteindre le balcon qui donnait sur le jardin exterieur.
Il s'était ensuite dirigé vers le petit salon attenant à sa chambre composé de deux petits fauteuils à oreillettes en velours blanc qui faisait face à une petite table, d'un bureau surchargé de livre, d'un grand dressing et d'une petite porte qui donnait sur la salle de bain.
Il avait caressé les meubles avec amour, passionné qu'il était des objets anciens.
Il se dirigea vers son dressing bien garni et choisi une chemise en soie blanche très légère, ainsi qu'une veste de smoking noire et un jean pour une tenue à la fois chic et décontractée.

Il se vétit prestement et descendit dans son salon au rez de chaussée. Les domestiques accoururent. Ils étaient habituées aux moeurs domestiques de leur patron. On les avait prevenu qu'il souffrait d'une intolérance à la lumière.Leur maitre payait bien et ils ne posaient aucune question.
Ils lui proposèrent un repas qu'il refusa et s'empressèrent de disparaitre de sa vue.
Angel s'arrêta face à la baie vitrée, contemplant son jardin. L'endroit était magnifique et reposant. Il était heureux d'avoir fait cette acquisition.
Maintenant, il ne lui restait plus qu'à découvrir la cité des anges, la bien nommée Los Angeles.