Surnaturels
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 Chapitre 1 : Los Angeles

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Shade Twilight
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PDG d'Esylium Corp.
Shade Twilight


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Chapitre 1 : Los Angeles Empty
MessageSujet: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitimeDim 29 Juin 2008 - 4:19

Los Angeles, 2008. Il était effarant de voir qu'après des siècles et des siècles de superstitions, les humains avaient à ce point évolué que le surnaturel n'était pour eux guère plus qu'une illusion, des tours de magie. Un truc, il y avait toujours un truc.

Un cadavre vidé de son sang, abandonné dans une impasse ? Sans doute la victime d'un tueur maniaque. Un homme qui semble voler dans les airs ? Une hallucination collective. Des gens immortels ? Allons donc, que me racontez-vous là ?

Malgré cette incrédulité ambiante, la haine et la peur étaient toujours tapies là, dans l'ombre, dissimulées au sein des cœurs aimants. Car si d'aventure rien, pas même l'incrédulité la plus forte, ne pouvait plus nier l'évidence, alors ceux qui pouvaient réaliser des miracles devenaient des monstres aux yeux de ceux qu'ils aimaient, et étaient rejetés, chassés, maltraités. Combien de surnaturels avaient subi ces traitements ? Combien d'entre eux en avaient conçu une haine effroyable contre toute l'humanité ?

Quant aux vampires, ces dieux glacés et puissants, discrets et dangereux, ils évoluaient parmi les mortels avec une grâce effrayante. Ils étaient à la fois ceux qui étaient les plus intégrés à la vie humaine, et ceux qui en étaient les plus éloignés. Ne pouvant se montrer à la lumière du jour, ils ne pouvaient qu'aimer les mortels de loin, jamais les approcher longuement. Difficile de dire si les immortels étaient malheureux ou heureux de leur sort. Certains étaient emplis d'amour pour ces créatures mortelles si fragiles et les aimaient même lorsqu'ils leur donnaient la mort. D'autres se complaisaient dans une cruauté sans bornes, à l'image de l'enfant qui arrache ses ailes au papillon. D'autres encore méprisaient ceux qu'ils considéraient comme inférieurs et les traitaient comme de simples déchets, si ce n'était de la nourriture.

Installé dans son bureau, cinquante étages au-dessus du sol, Shade Twilight considérait la cité à travers la baie vitrée, pensif. Lui était une Ombre qui aimait les mortels, malgré tous leurs défauts. Immortel, capable de tromper même les plus attentifs de ses pairs, il avait vu bien des choses, et il en avait aussi beaucoup oubliées. Comme beaucoup d'Ombres silencieuses, il traversait les âges sans être remarqué.

Ce n'était que depuis peu que le Talamasca l'avait repéré, lorsqu'il avait fondé l'Esylium Corporation. L'entreprise pharmaceutique marchait bien, trop bien. Et vendait des produits étranges par des moyens étranges. Il avait reçu des avertissements du Talamasca. Il leur avait répondu de se mêler de leurs affaires, ils n'avaient pas insisté. Si les affaires marchaient bien, c'était parce que Los Angeles était remplie de Surnaturels. De tous les Etats-Unis, c'était sans doute la cité possédant la plus haute concentration en créatures de l'ombre. Pourquoi cela ? Tous l'ignoraient. Peut-être une magie ancienne, imprimée dans le sol, à l'époque des indiens. Peut-être que cela remontait encore plus dans le temps. Un appel, lancinant mais silencieux, qui les faisait venir. Certains ne savaient même pas qu'ils étaient Surnaturels. Les agents de l'Esylium arpentaient les rues, observaient, apprenaient, et parvenaient parfois à repérer un surnaturel. Alors ils l'aidaient, ou bien l'étudiaient. Ils ressemblaient au Talamasca, au final. Sauf qu'eux n'étaient pas passifs. Ils venaient en aide à ceux qui en avaient besoin.

Aider les Surnaturels. Parfois malgré eux. Shade savait bien que son entreprise était dantesque, peut-être même vouée à l'échec. Vouloir aider les non-humains à s'intégrer parmi les humains, quand ceux-ci se supportaient à peine, c'était presque utopique. Mais il voulait essayer.

Il avait quitté son bureau, salué sa secrétaire. Dans l'ascenseur aux paroies vitrées, il voyait briller les lumières de la cité. La nuit était tombée, et Dieu seul savait ce qu'elle dissimulait dans son obscurité. Dans le hall, son chauffeur lui proposa de le ramener. Il refusa poliment. Ce soir, il souhaitait arpenter les rues, observer et apprendre. C'était ce qu'il demandait à ses propres agents, et il n'hésitait jamais à les rejoindre quand il le pouvait. Puisque les hommes ne pouvaient accepter la présence du surnaturel parmi eux, alors il aiderait les surnaturels à accepter les doutes des humains, et à se mêler à eux. Et surtout, surtout, il empêcherait les messagers du chaos de provoquer le même désastre que celui provoqué par le vampire Lestat, des années plus tôt. Pas d'esclandres. Pas d'éclats. La gloire était dangereuse. Les humains, de par leur masse grouillante et leur incroyable faculté d'adaptation, vaincraient face à n'importe quel ennemi, fut-il surpuissant. Il ne voulait pas d'une autre Akasha, d'un autre cauchemar, les flammes, la chasse aux vampires partout dans le monde. Il avait vu tout cela, cette chasse impitoyable, les actes effroyables de la reine des vampires. Il avait appris qu'elle était morte, la tête tranchée. Son bel amant n'avait rien fait pour elle, l'avait abandonnée à sa mort. Elle en avait fait trop, bien trop.

Au final, les humains avaient surmonté le traumatisme. Ils avaient oublié. Et les vampires s'étaient à nouveau glissés dans l'ombre. Lestat et les autres anciens avaient repris le chemin des ténèbres, disparaissant on ne savait où.

Ils reparaîtraient peut-être, un jour. Mais Shade les surveillerait. Les Anciens étaient dangereux, aussi dangereux que les Ombres du rang de Shade, les Esprits millénaires, voire les sorciers de sang pur et de haut niveau. Des créatures immortelles, presque invincibles. Il suffisait d'un brin de folie…

En attendant, Esylium prendrait soin des Surnaturels de Los Angeles. Cette ville qui avait pour nom la Cité des Anges, il l'aimait, et ne voulait pas la blesser.

Lorsqu'il franchit les portes, plongeant dans la vie grouillante de la cité, ses traits s'altérèrent, se mêlèrent à l'ombre. Un humain qui l'aurait observé à cet instant-là aurait eu l'impression d'avoir la vue trouble, se serait frotté les yeux… et Shade Twilight aurait disparu sans laisser de traces.

Un jeune homme à la barbe de trois jours, équipé d'un appareil photo, fendait la foule, un sourire tranquille aux lèvres. La nuit l'engloutit.



.:: CONSIGNES ::.

Malgré l'absence de scénario pour cette section, on peut commencer le RPG chronologique. Pas de consignes précises pour chacun, disons qu'il s'agit de donner l'état d'esprit des personnages vis à vis de la cité. Voyez cela comme l'introduction d'un roman, dont chaque paragraphe introduira les personnages, ou leur vision de Los Angeles.
N'oubliez pas que le RPG chronologique a des règles différentes du jeu normal, et surtout est complètement indépendant du reste du forum. Vos personnages peuvent avoir un cheminement complètement différent de l'histoire du RPG en lieu. Vous devez juste respecter vos fiches. Vous êtes libres de participer ou non à cette section, mais ce faisant, vous accepterez les règles du jeu, soyez donc bien conscients de ce fait.
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Gabriel Deavon
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Gabriel Deavon


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MessageSujet: Re: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitimeMar 1 Juil 2008 - 22:28

[ Allons, j'me lance... ^^]

Los Angeles La Belle. Si toute ville américaine s’élève vers les cieux, celle-ci particulièrement pouvait tirer sa fierté de ses doigts angéliques tournés en direction des nuages. Elle n’était pas l’une de ces européennes posée et sage qui s’étend à loisir pour s’offrir aux hommes de toute sa beauté facile. Elle se dressait d’orgueil et de courage aux nouveaux venus, qui devaient lever la tête pour l’embrasser dans toute sa splendeur. Et si Miami restait dans son cœur la petite préférée, la vieille ne pouvait nier qu’elle se plaisait bien ici. Ici, à Los Angeles, ici, devant la porte de l’immeuble, ici, dans le corps bien en vie de Gabriel Deavon.

Chemise débraillée et vieux jean non repassé, un homme fumait sur le trottoir. Le seul mouvement de son corps consistait à amener la nicotine jusqu’à ses poumons, de la façon la plus simple qui soit. Ses lunettes de vue étaient tournées vers le ciel, grisé d’une pollution habituelle. Sa posture décontractée et son regard sérieux bien que perdu dans le vague amenait autour de sa personne l’une de ses auras qui disait explicitement : ‘Je suis cool, mais si tu viens m’ennuyer je ne donne pas cher de ta peau.’ Si bien que de ces bonnes gens évitaient de le croiser de trop près. Il était en bref un Homme Pas Fréquentable, si bien que ces mots étaient comme marqués directement sur son front libre. En bon fumeur, Gabriel inspirait de longues bouffées, avant de laisser le produit enfumer sa vision, sans une pensée pour la vie qui avançait autour de lui.

De nouveau, il s’était perdu. Ses pensées avaient dérivées vers quelque horizon inconnu, que sa conscience même n’arrivait pas à déterminer. Il était, dans ces moments-là, spirituellement inatteignable et infiniment vulnérable de concert. La vieille femme restait là, tapie au creux de son estomac, prête à intervenir à tout moment si quelque esprit ou vivant cherchait à importuner son Gabriel. S’il vous faut bien vous méfiez de certaines personnes, je peux vous affirmer que sont dangereuses les femmes caractérielles possédant la force d’un homme, plus particulièrement lorsque vous vous attaquez à une personne qui lui est chère… Inutile de préciser que notre Petite Chose faisait effectivement partie de ce genre-là. Finalement, son esprit ressemblait étrangement à la figure de la ville. Fière et forte, elle n’en restait pas moins féminine, capable du pire comme du meilleur ; car si beaucoup l’oublient, vieille femme reste femme avant tout. Et femme, elle l’était plus qu’on ne pouvait le penser. Ce corps masculin qu’elle hantait avec amour n’aurait jamais pu diminuer cette nature.

Ah, Gabriel… Comme il était doux avec elle, combien elle tenait à lui… Juste autant que l’homme qui avait prit sa vie de vieille femme. Le vampire qui l’avait enlacé en un dernier baiser brûlant, alors que son petit cœur calmait progressivement ses battements. Il avait été si doux, lorsqu’il lui avait avoué ne pas pouvoir la mener jusqu’au paradis qu’elle avait désiré. Finalement, telles devaient être les choses, et comme elle aimait ses deux chéris du plus profond de son cœur… Les livres de cette dénommée Anne Rice avaient fait ressurgir le souvenir d’un être adorable dont elle avait découvert bien des aspects inconnus.
Lestat.
Le S de la sensualité, le tintement des deux T pour son caractère tenace et inattendu, sa douceur et son orgueil.
Qu’était-il advenu de l’être qui portait ce nom ? C’était un mystère bien complet. Mais voulait-elle véritablement connaître la réponse à sa question ? Elle l’avait aimé pour avoir pris sa vie, mais comme elle le haïrait de lui prendre aujourd’hui le même tribut ! Car il ne s’agissait plus uniquement d’elle, mais de Gabriel avant tout.

Une odeur caractéristique tira la vieille femme de ses questionnements. Elle reconnaissait le parfum léger qui s’élevait tout proche… La vivante qui venait d’approcher était bien une des seules à qui il aurait été permis d’agir comme elle le fit.
Une violente bourrade sortit Gabriel de ses errances, alors qu’un visage rayonnant se découvrit devant ses yeux. Les mèches blondes jouaient sur un front haut, alors que son habituel sourire moqueur éclairait ses joues :

« Alors, mon cher petit employé modèle, encore en train de faire peur à tout le monde ? »

La libraire eut un rire clair alors que l’homme la dévisageait avec surprise derrière ses verres de lunette.
« On se fait pousser la barbe ou on ne s’est pas rasé ce matin ? » Poursuivit-elle sans stopper ;
« Je parierais plutôt pour la deuxième solution, hein ? Allons, je passais dans le coin et je me suis dit que tu devais encore être à rêvasser ; si je n’avais pas raison… ? Allez, on se réveille, ta semaine de vacance commence à peine ! Bonne chance pour la suite, Gabby, à plus ! »

La tempête était passée, la jeune femme s’éloignait déjà dans le tourbillon de sa robe blanche. L’homme soupira en lui lança un signe de la main. Comme d’habitude… Une vraie furie, la patronne. La vieille femme ricanait intérieurement, ce qui n’eut pour tout effet que d’irriter Gabriel.
« Ah ben ça, les bonnes femmes… » Grogna-t-il.
Il reçut aussitôt une légère douleur à l’arrière de la tête, représailles bien maigres auxquelles il se contenta de répondre par un bref sourire amusé. La journée s’annonçait bien belle.
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Hesperus
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Hesperus


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MessageSujet: Re: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitimeDim 10 Aoû 2008 - 12:52

Les flammes semblaient danser, se tendre pour tenter de rejoindre le ciel. Un énorme panache de fumée d’un noir d’encre montait et obscurcissait ce dernier, dissimulant les quelques étoiles qui commençaient à apparaître en ce début de soirée. Accoudé à la bordure de sa terrasse, savourant une petite brise, Hesperus admirait l’incendie qui durait depuis près d’une heure, et terminait de ravager ce qui avait été le siège d’une entreprise de cosmétiques. Ses yeux rouge sang semblaient hypnotisés. L’Esprit aimait observer le résultat de son travail.

Deux heures plus tôt…


- Pourrais-je savoir qui vous a parlé de moi ?

Le ton était rude, sec, mais dénué de colère. Nonchalamment assis dans son canapé d’un blanc immaculé, Hesperus toisait son « invité » d’un œil mauvais. Il n’aimait pas les surprises, et même s’il trouverait bien vite un moyen de se débarrasser du badaud qui avait osé le déranger, il n’aimait pas le fait que certains pussent révéler certains de ses secrets. L’invité en question, un homme d’une trentaine d’années, semblait quelque peu nerveux. Vêtu d’habits amples, dans le genre skateur, il hésitait à répondre.

- Je… je ne peux vous le dire. On m’a seulement dit que vous pourriez être très utile à notre cause. Il parait que vous avez assez de pouvoir pour faire les couler.

L’Esprit soupira. Ainsi, son invité ne savait pas en quoi Hesperus était si spécial. C’était toujours ça. Mais son informateur restait un problème. Jetant un coup d’œil à sa montre, il constata qu’il n’avait que peu de temps avant le prochain rendez-vous du docteur Noctifer, son identité actuelle. Il fallait se débarrasser au plus vite de ce jeune importun. Il était temps d’accélérer les choses. Hesperus se leva et sortit sur sa terrasse, faisant signe à l’homme de le suivre.

- Bien. Je n’ai que quelques minutes avant l’arrivée de mon prochain patient, je vais vous demander d’être bref. Dites moi ce que vous souhaitez, et je verrais ce que je peux faire pour vous, et à quelles conditions.

L’Esprit avait insisté sur le mot « souhaitez », usant d’une vieille technique qui poussait ses interlocuteurs à réemployer le mot, ce qui s’averrait souvent pratique quand il était pressé. L’homme s’approcha de la rambarde qui entourait la terrasse, et jeta un coup d’œil. Il s’écarta vivement, semblant souffrir d’un vertige. Tout le monde ne pouvait supporter de vivre dans une villa située au trente-cinquième étage, c’est certain. Cette réaction arracha presque un sourire à Hesperus.

- He bien, comme je vous l’ai dit en me présentant, je fais parti d’un groupe de protection des animaux. Nous sommes en ce moment en train de nous attaquer à l’entreprise CosmoCorp, qui fait des essais horribles sur toutes sortes de pauvres créatures. On nous a dit que vous aviez le pouvoir de nous aider à les stopper. Il marqua une pause, son regard semblant chercher quelque chose au loin, et tendit soudain le doigt. Leur siège est le bâtiment là-bas !

Il montrait un petit building, d’une quinzaine d’étages, situé à quelques rues. Hesperus jeta rapidement un coup d’œil. Une mélodie résonna alors dans toute la maison, annonçant l’arrivée du patient de 18h30. Hesperus, poussant un soupir, se retourna vers l’homme.

- Bon, je comprends. Maintenant, dites-moi exactement ce que vous souhaitez que je fasse.
- He bien… Je souhaiterais que vous nous aidiez à faire stopper toutes ces expériences dégradantes, et même, si possible, faire couler cette vile entreprise !

Enfin, pour la première fois depuis l’arrivée de son visiteur, l’Esprit sourit. En quelques secondes, la solution au problème se dessina dans sa tête. S’excusant, il demanda à l’homme de l’attendre sur la terrasse, le temps qu’il s’occupe de son patient. Il en avait pour environ une heure, mais promit que l’attente serait récompensée, et le souhait exaucé. Puis il s’en fut retrouver son rendez-vous.

Environ cinquante minutes plus tard, alors que Nathan Noctifer et son patient sont toujours en consultation, le jeune homme sur la terrasse, ressent le besoin de retourner près de la balustrade. Pendant qu’il se penche, à peine, pour regarder en bas, un pigeon, qui vole par la, est foudroyé. Dans sa chute, il percute l’homme à la tête, qui tombe à la renverse. Il a à peine le temps de comprendre ce qui lui arrive. En bas, dans la rue, lorsqu’il voit un corps tomber devant lui, un automobiliste freine sec.

Malheureusement, tout le monde n’a pas les mêmes réflexes. Le chauffeur de taxi, qui le suivait de près, le percute violemment, suivit de celui de derrière. Rapidement, c’est tout un carambolage. Le choc provoque une fuite d’essence, et la flaque se répand rapidement. Un passant, sidéré par l’accident, laisse glisser sa cigarette. L’essence, soudain, s’embrase. La déflagration qui suit fait s’envoler une des voitures, qui va percuter une grue, dans un chantier entre deux rues parallèles, non loin.

Le choc sectionne net les câbles qui maintiennent le contrepoids de la grue. L’énorme bloc de béton, chute et rebondit, en se brisant en morceaux. L’un des fragments, brise la vitre coté conducteur d’un énorme camion citerne, et assomme le chauffeur. Le camion, plutôt que stopper son déplacement, prend de l’élan, et entame une course folle, balayant tous les obstacles sur son chemin, pour finir dans le bâtiment de la CosmoCorp, où la citerne explose finalement.

L’explosion souffle les bases du building, qui s’effondre en partie sur lui-même, provocant d’autres explosions. Tout n’est que pagaille. Tout est arrivé si vite. Les dirigeants de l’entreprise, tous rassemblés pour une réunion extraordinaire, n’ont même pas vu leur mort arriver…



Los Angeles, une cité pleine de promesses pour certains, un foyer chaleureux pour d’autres. Pour Hesperus, un terrain de jeu.
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Emile-Louis M’Baaye
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitimeDim 10 Aoû 2008 - 15:20

- Tu vois Kossi, le problème avec les grandes villes, c'est qu'il y a trop de gens, et qu'ils ne se connaissent pas. C'est vraiment une mentalité de...
- Blancs ?
- Non non, pas du tout ! Certains sont très cools ! D'ailleurs je m'en souviens d'un pas piqué des hannetons... Mais c'était avant ta naissance. Enfin je crois. Je sais plus. On s'en fout à vrai dire, non ? 'fin bref, c'est pas parce qu'ils sont blancs qu'ils vivent de cette façon. D'ailleurs tu verras que les noirs sont pareils. C'est la ville qui rend les hommes fous ! Pas la couleur de leur peau. Bon ou j'en étais ? Ha ouais, t'es bien né en 82 ? Nan ? Haha, c'est que tu fais plus jeune alors... ! Bon, alors t'étais peut-être déjà né...

Les deux hommes sortaient de l'aéroport. Ils pouvaient prendre tout leur temps puisque leur rendez-vous stipulait comme unique impératif horaire "dès que possible". Louis avait bien l'intention de visiter la ville et d'acheter quelques bricoles. La clope au bec, il s'engouffra dans un taxi qui devait le mener "dans une boutique vaudou".

"Je pense quand même qu'ils ont ça dans cette ville ! Ce serait bien malheureux sinon, on devra se dégoter un marché !"

Kossi s'enquit de la chose auprès du chauffeur, et rassura son patron sur la proximité d'un marché traditionnel à moins d'un kilomètre de la boutique.

L'échoppe sentait le toc et le charlatanisme. Cela agaça profondément Louis, qui inspecta méthodiquement tout ce dont il avait besoin puis fourra sans aucun soin les ingrédients dans leur seconde valise.

"Dis à cette dinde qu'elle devrait davantage respecter le... Ho et puis non, laisse tomber" dit-il en escamotant du comptoir quelques cheveux crépus tombés de la coiffe imposante de la patronne. "Je règlerai cette histoire moi-même", ajouta-t-il avec un sourire en mémorisant le nom indiqué sur la plaquette qu'elle portait sur le cœur.

Une fois la valise remplie, ils sortirent et inspectèrent le panorama :


Chapitre 1 : Los Angeles Photo20122c132c14eme20jkk0 Chapitre 1 : Los Angeles Photo121314emejourlosanqg4


- Kossi... Finalement le tourisme m'intéresse plus vraiment... Tous ces immeubles entassés, ces bruits de moteurs et de klaxons, ces gens qui se croisent sans même se regarder... J'ai pas vraiment envie de m'attarder par ici. Cet endroit pue. Il est mauvais. Trouve-moi un taxi, veux-tu ? On va tout de suite filer voir ce Taramachin.
- Comme tu veux, patron.
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Laria O’Gallagher
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitimeDim 17 Aoû 2008 - 23:46

[C’est mon premier RP Chronologique, je me lance !]

Il y a certaines nuits où le sommeil est impossible à trouver, comme si Morphé lui-même refusait de nous prendre dans ses bras, alors nous passons le temps en attendant de sombrer dans un repos réparateur en réfléchissant ou en se souvenant des dernières quarante-huit heures. C'était le cas de Laria cette nuit là. Couchée sur l'immense lit de la chambre du Talamasca, ses grands yeux amandes fixaient le plafond en silence, seules les nombreuses pensées de la jeune femme empêchaient la quiétude de s'installer. Voilà deux jours que son avion s'était posé à Los Angeles, deux jours où elle s'était contentée de se remettre du décalage horaire avec la Grèce, pays où avait eu lieu sa dernière mission.

* Il serait temps que je farfouille dans les archives, mais il est un peu tard pour ça désormais alors autant tuer le temps en visitant, il parait que Los Angeles est magnifique de nuit.*

Sur cette décision, elle cessa l'immobilité qu'elle avait conservée depuis trois bonnes heures et remua enfin ses muscles engourdies avec plaisir. Elle fut prête assez rapidement, sa tenue était composée d'un jean noir et d'un dos nu grenat en coton avec trois petits boutons de nacre cousu en ligne horizontal sur le côté droit. Elle laissa sa chevelure tomber librement sans réellement lui donner plus d'importance puis sortie de sa chambre non sans avoir prit au passage Esperanza plus par habitude que par réelle nécessitée et elle gagna ensuite en toute discrétions, le garage de la maison mère ou se trouvait la Saleen S281 qu'elle avait loué à l'aéroport. Une fois les grilles de l'enceinte qui délimitait la propriété franchies, elle fila à toute allure sur les routes de la ville, la capote de son cabriolet rabattu, ses cheveux s'envolaient en désordre dans les rafales de vent provoquées par la vitesse.

Le parc de Griffith était plongé dans les ténèbres, seuls les hululements des hiboux et le bruissement des feuilles dans le vent percèrent le silence de la nuit. Un rayon de lune traversa les nuages, éclairant ainsi une silhouette qui évoluait hors des sentiers battus dans les collines. La chevelure de feu de la jeune femme virevoltait dans la légère bourrasque qui soufflait sur les hauteurs du parc, les iris de jade de la demoiselle étincelaient dans la nuit comme ceux d'un félin. Elle tenait à la main, ses chaussures, autour de sa taille, pendait une rapière. L'arme reposait tranquillement dans son fourreau de cuire, oscillant à chacun des pas de sa propriétaire.

L'herbe qui lui chatouillait la plante des pieds lui tira un sourire, son rire argentin résonna dans l'obscurité. Laria percevait par chacun des pores de sa peau le pouvoir immense de Déméter, une délicieuse chaleur inondait son corps de douces sensations. Griffith Parc était un lieu chargé de magie, pour une chlorokinésienne comme elle, c'était un endroit de rêve, un paradis. Elle laissa son don s'épanouir dans cet environnement et sur son chemin, les fleurs flétries reprenaient leurs fraîcheurs d'antan. L'ébauche d'un sentier s'esquissait désormais après son passage, ce parant de quelques couleurs qui embellissaient la verdure. Le ciel était désormais complètement dégagé, la lune bien haute dans le ciel, nimbait le paysage d'un halo argenté alors que la jeune fille gravissait le Mont Hollywood en suivant le bord de la route déserte pour se rendre au Griffith Observatory.

Le panorama qui s'étendait à perte de vue au pied de l'observatoire de style art déco et égyptien et qui s'offrait à elle lui coupa le souffle. Ce qu'elle avait lu dans la brochure touristique n'était que vérité. On dominait réellement Los Angeles, au loin brillait les multitudes de lumières du centre-ville et celle des quartiers voisins. On aurait pu les confondre avec la myriade d'étoiles qui illuminait le ciel si seulement il n'y avait pas eu les éclairages verts et rouges fluo des enseignes.

Chapitre 1 : Los Angeles Griffi15


*La citée des Anges vit vingt-quatre heures sur vingt-quatre, toujours en éveille, ces habitants évoluent dans une métropole qui réunit toutes les ethnies du monde entier. Venise, China Town, le quartier mexicain et tous les autres. Los Angeles est pleine de promesses et elle a autant de défauts que de qualités. Mais le plus merveilleux des endroits de tout ça, c'est ici, c'est Griffith Parc. * songea-t-elle en s'appuyant contre le tronc d'un chêne en embrassant du regard le paysage qui partait de Downtown jusqu'à Santa Monica et l'Océan Pacifique plongée dans l'obscurité.

La nuit était magnifique et Laria irradiait de bonheur, la vie à Los Angeles promettait d'être intéressante.
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 : Los Angeles   Chapitre 1 : Los Angeles Icon_minitime

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Chapitre 1 : Los Angeles
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