Surnaturels
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 [Validé] Ulászló Györe

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Ulászló Györe
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Ulászló Györe


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MessageSujet: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 13:54

:: Fiche Personnage ::


Nom : Györe
Prénom : Ulászló
Âge : 766 années vampiriques, mais 19 printemps humains
Sexe : Masculin
Pouvoir(s) : Don du feu, télépathie et vol
Agent d'Esylium Corp. ? : Non
Métier : Aucun

Physique : Son regard d'un mélange pourpre et ocre ensorcelle quiconque plonge ses yeux dans les siens. Son teint ivoirin, ses lèvres charnues et son nez droit le font ressembler à un ange. Ses canines acérées sont d'un blanc de nacre et sa chevelure de la couleur de l'ébène est mi-longue . Ulászló mesure un mètre soixante-quatorze pour cinquante-sept kilos.

Caractère : On aurait put croire que sa longue existence lui apporte la sagesse, mais Ulászló est un vampire qui laisse sa conduite être guidée par ses sentiments. Il aime sentir la peur de ses victimes lors de ses chasses nocturnes et à une sainte horreur du sang créé par l'Esylium Corp. Le malfaisant est pour lui source de festin et il aime bien se repaître toutes les nuits, la gourmandise a toujours été l'un de ses défauts.

Signes particuliers : Une tache de naissance en forme de croissant de lune sur le torse.

Extrait des Mémoires de Ulászló :

Éternels instants, paysages immergés dans la lueur argentée féerique de la lune cuivrée, mes traits se rehaussèrent alors d'un sourire empli de passion devant ce spectacle sublime. Je me tenais là, noble et majestueux dans ma tenue de velours d'un bleu cobalt moucheté de gris perle, ma cape grenat virevoltant dans le vent, mes cheveux ébène mi long fouettant l'air froid, en haut de cette tour inaccessible qui irradiait dans l'obscurité d'un halo surnaturel mais, séduisant qui ne me laissait point impassible.

Les quelques parties de ma peau qui demeuraient dénudées, frémirent imperceptiblement dans l'air glaciale de cette nuit hivernages tendit que le chatoiement argentée irradiait magnifiquement sur la délicate neige immaculée qui occultait le paysage environnant. Mon regard, scrutant l'horizon, contemplait les cimes enneigées des Carpates, qui s'offraient à ma vision, un éclat étincelant brilla dans mes prunelles violines.

Comment admettre que trois lunes étaient actuellement passées depuis ma captivité fantasque dans ce lieu invraisemblable. Trois lunes déjà que la clarté de l'astre solaire ne s'était point réfléchit sur mon corps. Trois lunes maintenant que je me mouvais dans les obscures ténèbres des nuits d'hivers ainsi que les suivantes dorénavant. Trois lunes finalement que j'évoluais dans ce beffroi immense, retiré dans une clairière perdue au milieu d'une ancienne forêt hongroise, en solitaire depuis que ma sublime geôlière m'avait quitté, la nuit suivant ma transformation en promettant de revenir rapidement.

D'un geste lent, je retirai une mèche qui, dans une rafale de vent, s'était placée devant l'un de mes yeux. Je sentis au plus profond de moi, grâce aux dons nouveaux qu'elle m'avait doté, que l'aube approchait et que la lumière destructrice de l'astre de vie me contraigne à sombrer dans un repos régénérateur. Comme je l'avais prédis, le ciel ébauchait les premières lueurs de l'aube, les couleurs se métamorphosèrent, imperceptibles aux yeux d'un éphémère humain mais, pas à ceux de l'éternel que j'étais devenu.

La fatigue se répandit dans tous mes membres, mon esprit se fit moins perspicace. Une nuit encore, où elle ne viendrait pas, une nuit, encore passée en solitaire, abandonné et livré à moi-même. Avec regret, je quittais le balcon afin de me diriger au plus profond du coeur de la tour, là où nul rayon de soleil ne parviendrait à atteindre mon corps plongé dans le sommeil.

Une fois en bas de l'interminable escalier en colimaçon qui desservait chaque étage de la tour, je me dirigeais d'une allure rapide vers la salle close où nul mortel n'aurait put pénétrer. Avec ma toute nouvelle force, qui s'était accru depuis cette maudite nuit, j'entrouvris juste asser la petite porte de pierre pour m'y glisser avant de la sceller après mon passage. D'un pas lent empli d'exténuation, je rejoignis le lit qui trônait au centre de la pièce afin de m'y effondrer, vaincu par la fatigue. Une unique seconde suffit pour que le sommeil triomphe sur mon esprit surnaturel

[...]


Dernière édition par Ulászló Györe le Lun 18 Aoû 2008 - 18:34, édité 7 fois
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Ulászló Györe
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MessageSujet: Re: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 13:55

Une heure s'écoula, une heure que le soleil s'était couché dans un éclat de pourpre et d'or, baignant les montagnes environnantes de cette couleur irréelle. Un spectacle que je ne reverrais plus jamais et qui me tira quelques larmes de sang, perlant sur ma joue, tachant les draps de satin qui se trouvaient sous mon corps. D'un geste distrait, j'essuyai les suivantes avant de m'extirper des draps en prenant tout mon temps. Une soif me brûlait la gorge, le sang m'appelait à lui, d'un son sourd et puissant, raisonnant dans tout mon être. Elle me dévorait, me consumait tout en me captivant ; dès la première fois où j'eus planté mes crocs, déchirant la chair tendre et savoureuse de la gorge de ma toute première victime, cela me séduisit, m'ensorcela ; je ne pris pas la peine de me changer pour me mettre en chasse. Je quittais donc ainsi vêtu ce qui me tenait lieu de chambre, laissant la porte de pierre béante après mon passage. De n'importe quelle manière, personne ne pourrait pénétrer dans la tour en mon absence, car l'entrée principale en était condamnée, depuis plusieurs décennies, par de lourds rochers que nul mortel ne pourrait déplacer, même à plusieurs.

Je regagnais le balcon que j'avais abandonné la veille, avant de me propulser dans l'obscurité de la nuit nouvelle. Mon corps fendit l'air silencieusement tendit que ma cape claquait dans le vent, une seconde suffit pour que ma vue prodigieuse capte en un éclaire la prise qui me permettrait d'enrayer ma chute. Mes membres supérieurs se détendirent diligemment, mes doigts se fixèrent rapidement à l'une des branches inférieures du cèdre centenaire, qui se développait au pied de l'édifice. Désormais suspendu à cinq mètres du sol enneigé, je desserrai les mains de ma prise et me laissa glisser sur celui-ci, auréolé d'une pluie d'aiguille, avec la grâce et discrétions qui particularisaient ceux de ma race. Immobile, j'ouvris mon esprit aux quatre vents, cherchant dans toutes les directions, celui ou celle qui convoitait la mort ce soir. Un écho me parvient, ce que je visais, se trouvait à l'Est, sur l'autre versant des Carpates plus précisément. Je jugeai bon de ne pas approfondir plus et me contenta juste de la position de ma proie. Je savais qui, je savais où, il ne restait plus qu'à me mettre en route.

Il me fallut presque une demie heure pour rejoindre le lieu du carnage où ma future victime gisait là, abandonné, à demi mourant au milieu de ses compagnons massacrés. J'eus pitié de lui, c'est pourquoi je m'approchai en admirant la scène macabre qui m'entourait, restant de marbre devant ce spectacle. Vêtue d'un uniforme de garde, sa chevelure crasseuse mêlée à son sang lui collait au visage, l'ombre d'un collier de barbe mangeait la moitié du menton, mais quelque chose en lui m'attirait. Mon regard accrocha ses yeux bleus ; l'impression de plongée dans le ciel azur de l'été me submergea ; un court instant, je laissais alors un lien s'engendrer entre nous, ne lui dissimulant en rien ma nature. Il savait que sa mort était proche et que rien ne pourrait le sauver, ainsi me conjura-il, dans un frêle murmure, d'exécuter ma tâche hâtivement. Je m'accroupie à ses côtés, confirmant mon accord par ce mouvement. Tout en lui parlant d'une voix douce et sensuelle, lui promettant les portes du paradis, je le prit délicatement dans mes bras et le redressa de quelques centimètres. Assez pour planter mes crocs acérés dans la chair de son cou. Son sang envahit ma gorge, le goût délicat et torride de ce nectar de vie me fit frémir de délice. Mais en même temps que j'aspirais la vie en lui, j'absorbais également ses souvenirs les plus récents.

Le soleil disparaissait déjà derrière les cimes des montagnes, embrasent la neige de touches d'or et de grenat, incendient le ciel d'une fusion ocre écarlate. Le peu de lumière qui éclairait la forêt en journée s'affaiblit de minute en minute jusqu'à se dissoudre totalement dans le néant du crépuscule. Les cavaliers qui, galopaient sans perdre de temps, ne firent halte que pour enflammer chacun un flambeau afin de voir leur chemin dans l'obscurité environnante. Le sentier escarpé qu'ils suivaient, depuis leur entrée dans ses bois, serpentant à travers les pentes de la montagne, aurait dû les inviter à plus de prudence en cette heure si tardive mais, la mission qui leur avait été confiée était telle, que le danger actuel ne les retenaient pas.

Gáspár, ma victime s'appelait ainsi découvris-je en fouillant dans sa mémoire, formait avec son compagnon de toujours, Ányos, l'arrière garde du convoi. Aucun des cavaliers, ne connaissait la nature de l'information qu'ils transportèrent, on leur avait juste expliqué l'importance de leur mission en leurs affirmant que cela interromprait l'invasion mongol de la Horde d'Or qui faisait rage dans le pays.

Les hommes se remirent en route, sans accroître leur halte plus longtemps, pour ne pas perdre de temps. Les sabots des étalons crissaient sur la neige, ce répercutant à travers le silence angoissant qui commandait tel un seigneur tyrannique sur son domaine.

Je perçue, à travers ces images, l'anxiété du jeune Gáspár. Passant outre ses émotions personnelles, le jeune homme poursuivit son chemin en redoublant de fougue, poussant sa monture à accélérer sa course.

Soudain, une litanie vibra dans la nuit, un timbre mélodieux s'éleva non loin des cavaliers qui s'étaient immobilisés, interdit et stupéfait. Tous avaient extrait, du fourreau se discernant à leur gauche, le sabre à la lame acérée qui distinguait le clan auquel ils dépendaient. La main crispée sur la garde en bronze de son arme, Gáspár balayait l'obscurité de son regard, où pouvait se discerner la frayeur qui l'avait envahi, une expression d'épouvante c'était peint sur son visage hâlé.

La litanie cessa aussi vite qu'elle était venue, les laissant là, plongés dans un silence de mort. Quelques infimes secondes passèrent, le jeune homme ainsi que ses compagnons n'entreprirent même pas de rompre ce moment. Leurs souffles, quasi inexistant, à peine si leur poitrine se soulevait au rythme de leur respiration. Un cri strident survient, l'un après l'autre, les flambeaux moururent, plongeant le paysage environnant dans les ténèbres. L'unique flambeau restant se trouvait entre les mains de ma victime, lui seul apportait encore un semblant de lumière mais, pour combien de temps encore ? L'un de ses compagnons hurla, tendit que son cheval poussa un hennissement désagréable. Tous les yeux se braquèrent vers celui qui avait hurlé, la peur les submergea quand ils découvrirent l'étalon sans cavalier. Nulle trace de leur compagnon, le chef du groupe brailla plusieurs ordres que ses subordonnés exécutèrent.

Le corps de leur compagnon chuta grossièrement depuis les cimes des arbres environnants, alors que déjà, on hurlait à Gáspár de se rapprocher avec le flambeau. Ma vision se troubla, non la sienne, alors qu'il inclinait la lumière de la flamme sur les traits du trépassé.


Le flash cessa, emportant avec lui le témoignage de cette tuerie ainsi que l'âme de Gáspár. Je maudissais ma maladresse et mon manque de vigilance lorsque je m'abreuvais au cou du jeune homme, car j'avais aspiré sa vie trop rapidement, tiré les ultimes gouttes de sang de son coeur affaiblit. Je délaissais alors le corps sans vie qui demeurait aux creux de mes bras et l'abandonna sur la terre gelée du sentier. Je me relevai sans empressement, me dressant tel une ombre dans les ténèbres. Ma cape voletait dans la brise glaciale de la nuit. Croisant mes bras sur mon torse, je scrutais dans le ciel foncé les étoiles mordorées, qui dessinaient des personnages relatant pour moi, des scénettes dut passée. De mon passé. Mes yeux laissaient s'y refléter les astres dorés, ma pupille dilatée, brillante dans la nuit noire.

Ma peau qui, depuis ma transformation avait perdu les teintes humaines, me donnant un teint légèrement ivoirin, avait retrouvé grâce au sang coulant dans mes veines, son teint hâlé de mon vivant. La luminosité de mes yeux se ternit, mes lèvres charnues étaient maintenant vermeilles, je pouvais passer à présent pour un homme dans la clarté d'une torche. Mes cheveux ébène retombaient en cascades autour de mon visage rêveur et de mes lèvres vermeilles entrouvertes sur mes canines supérieures d'un blanc nacre, dont les bouts pointus portaient encore une fine et claire marque de sang frais. Je n'avais pas pris garde mais, ma chemise avait reçu quelques gouttes de sang et ma manche droite également, car j'avais essuyé mon menton ensanglanté à son aide, inconsciemment. La vie si précieuse de Gáspár coulait dans mes veines et c'est sans remords, que je détournai le regard des étoiles pour le contempler, lui hier, si beau et si vivant, aujourd'hui, si fade, si vide, si ...mort.

J'attirai alors à moi, l'un des rare étalon qui s'était attardé non loin de là et qui cherchait de quoi brouter. Il vient immédiatement, aux pas. C'était un Palomino, à la robe dorée et aux crins ivoire, ses yeux étaient de la même couleur que l'ambre, un ladre s'apercevait au bout de son museau. Une marque blanche, tel un croissant de lune, ornait son front. Je lui flattai l'encolure, percevant sous ma paume son crin soyeux, avant de faire le tour complet de son corps, laissant ma main parcourir en même temps son pelage. Je notai que, sur sa patte arrière droite, se discernait une grande Balzane alors que les autres membres, en étaient dénués. Il me séduisit dès le premier regard, de ma main gauche, je saisis les rennes alors que je m'aidais de la droite pour grimper sur son dos. Mon pied était dans l'étrier, l'autre passa par-dessus l'échine de l'étalon, je m'installais confortablement sur le siège de la selle.


Dernière édition par Ulászló Györe le Lun 18 Aoû 2008 - 18:44, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 13:55

Je menai le cheval dans l'ancienne masure en ruine qui servait autrefois d'écurie. La toiture, anéantit à moitié, consentait à laisser pénétrer les flocons de neige, l'une des portes ne tenait que grâce au dernier de ses gongs, l'autre reposait au sol, recouverte intégralement par le manteau blanc. Les murs de pierres, délabrés par endroit, laissaient circuler la brise glaciale. L'intérieur ne valait guère mieux que l'état extérieur. La paille, mêlé à la neige et l'eau gelée, ainsi que la poussière, souillait le sol de pierre, tout ceci étant sous domination arachnéenne. J'eus un air de dégoût devant l'état de l'écurie mais, j'y pénétrai quand même, pour m'orienter vers le box qui paraissait le plus propre. J'ouvris ce qui servait de barrière et y introduisit ma monture réticente. Je dus lui murmurer à l'oreille quelques vaines paroles pour qu'il consente enfin à y poser patte. Je lui retirai la selle, les mors et tout ce qui l'entravait dans ses mouvements avant de les disposer sur un banc détérioré. Je le quittai, mais auparavant, je fracassais la fine couche de glace qui recouvrait l'abreuvoir pour qu'il puisse se désaltérer.

D'un pas nonchalant, je regagnai la tour mais, en chemin, je ressentie une caresse mentale, émise d'une personne que je ne connaissais pas. J'essayai de contacter cet esprit inconnu, mais seul me parvient en retour, les hululements d'un oiseau nocturne.

Une impression d'observation me saisit subitement, habituellement, je n'avais peur de rien mais, ce saisissement avait un je ne sais quoi d'inquiétant. Je m'empressai de rejoindre le pied de la tour et m'éleva hâtivement dans les airs, le long de la haute construction, en m'aident des nombreuses pierres descellées ici et là ainsi que des anfractuosités.

A peine les pieds posés sur le balcon que j'eus la désagréable surprise de constater qu'un feu brûlait dans la cheminée et qu'une plaisante tiédeur régnait en ce lieu.

Qui avait donc osé s'introduire dans ma demeure ? M'interrogeais-je. En tout cas, cet affront serait acquitté de sa vie.

Je cessai instantanément de spéculer quand je la découvris, installées dans l'un des fauteuils du salon, près de l'âtre où flambait le feu. Celle qui m'avait engendré était finalement de retour, après son si long éloignement. Kaitlynn la sulfureuse, était revenue aussi céleste que dans ma mémoire, aussi mirifique que la nuit de notre rencontre. Sa chevelure ambrés tombait en cascade de mèches libres sur son exquise frimousse laiteuse d'adolescente, sa bouche mutine aux lèvres exquises couleurs ivoire, laissait entrapercevoir deux étroites canines pointues. Son petit nez arqué était surmonté par ses mêmes yeux ébène mouchetés d'un éclat éblouissant qui m'avait ensorcelé trois lunes auparavant. Son corps élancée et bien en chair dans cette somptueuse robe orientale du tissu brodé le plus fin pour l'époque, frangée de rouge et d'or, complétée par une sous robe en soie, la mettait indéniablement en valeur. Un sourire narquois se dessina sur son visage laiteux, se pouvait-il, qu'elle eut perçue mes pensées de menace ? Où alors la propriété que j'établissais sur sa demeure ? Je ne savais comment réagir, une rage bouillonnait en moi. Elle m'avait abandonné depuis trois lunes, après m'avoir emporté dans le sang, à me débrouiller sans aide. Délaisser depuis tout ce temps, j'avais le désir de me propulser sur elle et de la brutaliser. Mais l'allégresse que son retour me procura, me fit me prosterner à ses pieds, en signe de vassalité. Je plaçai sa main froide entre les miennes et la couvrit de baisers passionnés tout en plongent mes pupilles dans les siennes. Je ne sus comment, me je saisis par ce regard qu'elle m'ordonnait de me relever, ce que je fis avec empressement. D'un timbre de voix ferme, mais séducteur, elle déclara ces quelques mots.

- Tu oses te présenter à moi ainsi accoutrée Ulászló ! Je te préférerais dépouillé de tout vêtement dans ce cas.

Je m'examinais, encrassé de terre aux mains, souillé de sang à la chemise et des traces de poussière sur mon beau visage. Embarrassé, j'abaissai la tête, ne voyant pas l'étincelle de malice qui brillait dans ses yeux d'ébène.

- Ce n'est guère le sang ni la crasse qui me dérange, simplement le fait que tu portes une chemise.

Elle s'esclaffa à la suite de ses paroles, son rire cristallin vibrant dans la pièce, mon torse se bomba de fierté alors que l'hilarité me gagnait. J'eus un sourire franc en lui rétorquant.

- Tu t'évanouis durant trois lunes, ne me dévoilant ni la façon de me nourrir, ni m'enseignant les manières d'utiliser les dons que tu m'as octroyés et dès ton retour, tu évoques mon corps uniquement. Je suis offusqué et froissé par ton comportement méprisable.

Mes dires auraient pu passer pour véritable si mon sourire captivé ne m'avait point dévoilés. En vérité, j'irradiais littéralement de fierté, qu'elle s'intéresse ainsi à mon physique. Mes gestes et ma posture l'illustraient suffisamment, ce qui lui extorqua une expression de jubilation. A l'aide de sa main, Kaitlynn m'attira à elle pour unir mes lèvres aux siennes. Par cet acte, elle introduisit sa langue dans ma bouche et joua avec la mienne lascivement. Mon sang jaillit de ma langue où ses crocs acérés venaient de s'enfoncer, s'écoulant sur mon menton imberbe, mouchetant ma chemise de taches cramoisies. Ma génitrice se délecta de mon fluide vampirique mielleux qui ruisselait sur ses lèvres ivoire tendit que moi, je m'enivrais de l'extase procurée.

Elle y mit néanmoins fin, en m'expédiant paisiblement d'un infime geste de la main, à l'opposer de ma position initiale, tel un frêle fétu de paille dérisoire. L'étonnement se déchiffrait sur mes traits, être ainsi éconduit ne me laissais de marbre, une fureur sourde gronda en moi, mon ego de jeune mâle assujettit ma raison. Je la convoitai démesurément, la désirant outrageusement, que la distance qui nous séparait fût franchit sans que je conçoive un seul instant que ma tentative était vaine. Jefus stoppé en plein parcours et repoussé si brutalement, que le contacte glacé du mur contre lequel je m'écrasai me fit reprendre conscience. Humilié de ce rejet et honteux de ma conduite ignominieuse, je ne consentis au final à reposer mes yeux sur ma génitrice, seulement après avoir enrayé ma gêne mais, avisant qu'elle avait déjà retrouvé l'attitude hautaine qui la particularisait, je me redressai comme si rien ne s'était déroulé. Une main sur la hanche, son corps d'une cambrure inlassablement admirable, elle ne daigna pas me porter plus attention. Je savais pourtant, malgré son dédain, qu'elle exultait d'allégresse en appréciant l'effet que sa présence provoquait sur mon être. En se léchant la lèvre supérieure pour y ôter la fine particule de sang les colorant, elle s'éloigna en direction du balcon. De son timbre de voix sucrée, elle murmura quelque chose d'inaudible dans la nuit. Une ombre occulta le scintillement de la lune cuivrée en conséquence de ses paroles, Kaitlynn, déclarant à mon attention :

- Ulászló, laisse-moi te présenter celle que tu remplaces et qui fut autrefois ma novice, Vilhelmiina de Finlande dite la délicate.

Mon regard fondit sur la silhouette angélique qui émergeait de l'ombre à la citation de son nom alors que mes lèvres s'entrouvrirent de stupéfaction. Je n'avais en aucun cas vu semblable beauté du nord et j'eus du mal à ingurgiter ma salive tant j'étais absorbé dans sa contemplation. Vilhelmiina la délicate portait bien son sobriquet, avec son doux visage ovale et ivoirien, avait dû être emporté dans le sang lors de son dix-septième printemps. Ses grands yeux, aux iris ambré parsemés ici et là de vert étincellent surmontant un ravissant nez droit, jaugeaient, de leurs prunelles ardentes, le jeune novice que j'étais et qui la contemplait émerveillé. Ses lèvres filiformes argentées, appelant à de doux baisés, me procurait un attrait fou d'y poser les miennes, pour lui en ravir un. Son divin visage était encadré de splendide boucles doré, chatoyant dans l'éclat de la lune ambrée, éclipsant le panache de la myriades d'étoiles scintillant dans le ciel.

Parée d'une longue robe morillon aux manches évasées, recouvrant en partie ses mains effilée, retombant en plis souples autour de son corps, mais qui l'enserrait de la plus merveilleuse des façons sans aucun ornement hormis de fines broderies d'argent à l'ourlet, à l'encolure et aux poignets. Elle s'approcha de moi pour m'enserrer de ses bras élancés, en me susurrant d'une voix suave tout en me mordillant le lobe de l'oreille :

- Ulászló, enchanteur Ulászló, plaisent aux dieux que notre rencontre ne s'évanouisse jamais dans les méandres du temps.

Son souffle ardent sur ma peau, son parfum enivrant, à l'habile union de rose et de lilas additionné au bois de cèdre, excitait mes sens et mon désir à son égard. J'eus voulu la conquérir là, sur le tapis d'hermine, la présence de Kaitlynn à nos côtés ne me gênant en rien. Cependant, malgré mon envie enflammée, le respect que je concevais pour elle freina mon ardeur...

**** Unique page rescapée, des nombreux livres relatant le passé d'Ulászló, du terrible incendie qui consuma la grande bibliothèque du vampire en 1442.****

Second perso de Laria O’Gallagher


Dernière édition par Ulászló Györe le Lun 18 Aoû 2008 - 18:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitimeLun 18 Aoû 2008 - 16:41

Son histoire :

Il avait vécu aux côtés de Kaitlynn pendant deux cent longues années, suivant sa douce dans tous ses déplacements dans les pays européens de l'est.

C'est à Thèbes en 1442, en Grèce, ville qui était alors sous domination d'un prince d'Achaïe, Geoffroi II de Villehardouin que leur vie bascula. A la suite d'un incendie de leur demeure provoqué par la population de la ville, une terrible dispute les opposa. Alors qu'Ulászló brûlait tous ses victimes, Kaitlynn elle, laissait les siennes à la vue de tous, c'est l'une des raisons qui les faisait souvent changer de ville et même de pays depuis sa création. Le vampire ne supportait plus ce comportement qui les mettaient tous les deux en danger et leurs chemins se séparèrent cette nuit là.

Ulászló partie donc pour L'Angleterre, dirigé à cette époque par Henry VI fils de Henry V et de Catherine de Valois. Il s'installa dans un petit village, bien loin des grandes villes. Il fut rejoint treize ans plus tard, au tout début de la guerre des Deux-Roses, par Vilhelmiina qui le retrouva assez facilement. Après une nuit entière passer à discuter, elle réussi à le convaincre de sortir de sa retraite et de l'accompagner à travers l'Europe et ses Capitales. Ensemble ils parcoururent les pays européens de l'ouest : La France, l'Espagne, l'Italie ... Mais il advient toujours la même chose, leur race étant incapable de rester indéfiniment ensemble, il finit par se séparer de sa conjointe vampirique un soir de mai en 1610.

Un an plus tard il eu vent de la terrible histoire de la Comtesse Bathory, toutes les actions qui lui étaient allouées, ressemblaient étrangement aux actions de Kaitlynn. Était-ce elle qui dirigeait la comtesse sous sa volonté ou bien une femme dérangée. Bien que l'histoire l'intriguait au plus haut point, il ne remit jamais les pieds en Hongrie.

Le temps s'écoula, deux ans après, las de parcourir la terre, il finit par sombrer dans un profond sommeil. Trois cent quatre vingt-treize années plus tard, il fut réveillé par la voix si douce d'une jeune fille de 18 ans qui vivait dans sa demeure. La voix de cristal, raisonnait dans son esprit, le tirant de la torpeur. Il s'éveilla, découvrit la jeune colombe du nom de Rebecca et la couvrit d'or.

Préférant ne pas s'attacher à une humaine, il quitta la demeure et parcourue le globe pendant presque deux ans afin de découvrir tout ce qu'il était advenu pendant son sommeil. Durant ce voyage, il essaya de retrouver ses deux déesses, espérant qu'elles avaient été épargnées comme lui de la folie d'Akasha.

Cette recherche le mena à Los Angeles, cité des anges où ce mêlait un grand nombre de surnaturels, vampires comme les ombres peut-être l'un d'entre eux avait-il des nouvelles des deux femmes qu'il recherchait.


Dernière édition par Ulászló Györe le Mar 19 Aoû 2008 - 18:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitimeLun 20 Oct 2008 - 16:43

Fiche validée !

Comme tu le voulais en rouge sang^^
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MessageSujet: Re: [Validé] Ulászló Györe   [Validé] Ulászló Györe Icon_minitime

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