[Validée] Lena 'Sinister' Blake-Mierzejewski

Nom : Blake-Mierzejewski
Prénom : Lena
Surnom : Sinister ou Mierz
Âge : 25 ans
Sexe : Féminin
Pouvoir : Visions du futur, quelques fragments seulement. Parfois un son, parfois quelques images, toujours incertaines, mais contenant de précieux indices. Provoquées lorsqu’elle touche un objet, une personne.
Effets secondaires : immense mal de crâne, nausées, vomissements. Rien de très agréable. Elle commence à apprivoiser son pouvoir, qui est en fait plus une malédiction, car à cause de cela elle voit un événement avant qu’il ne survienne, mais le peut rien y faire.
Membre du Talamasca ? Non
Agent d'Esylium Corp. ? : Non
Métier - Elle travaille au Club Memento Mori, à temps partiel, comme DJ.
Elle recherche un emploi dont la rémunération serait plus élevée.
- Nouvelle étudiante à l'UCLA ; candidate adulte.

Physique : Svelte et athlétique, Lena mesure un mètre soixante-quatorze, a les cheveux noirs et les yeux gris-vert, changeant selon la température. Elle s’entraîne régulièrement, soit au centre sportif de l’université, alternant exercices cardio-vasculaires et musculaires, soit chez elle ou encore à l’extérieur, lorsqu’il fait beau. Elle adore également faire des arts martiaux, lorsque son emploi du temps chargé le permet.

Lena porte des vêtements sombres, se moquant un peu d’être « à la mode » ou pas. La plupart du temps un jean déchiré, débardeur ou t-shirt, veste de cuir ou d’armée, selon la température. La jeune femme adore aussi son sweat-shirt, qu’elle porte pratiquement toujours. Ses pieds seront engoncés soit dans ses bottes semi-militaire cloutées, ou encore dans de confortables baskets en suède noir.

Quelques cicatrices disséminées ici et là, souvenirs d’une adolescence plutôt mouvementée à se battre et à consommer. Le milieu de sa lèvre inférieure est orné d’un anneau d’argent, ses oreilles d’un « stretch » en argent. Elle porte toujours une chaîne fermée par un mousqueton pour gazebo, en titanium.

Des tatouages font office de témoignages de sa vie. Un tribal ornant son avant-bras gauche, tentative de dissimulation de cicatrices d’automutilation ; un ouroboros sur l’omoplate droite ; une 'silhouette' de violon dans le bas du dos, au centre ; un serpent à écailles orangées parcourant le haut de son épaule gauche jusqu'au milieu de l'omoplate et un crâne contenant l'inscription ‘75th R.R.’

Caractère : Changeant selon la température ou son état d’esprit, Lena peut être enjouée, pleine de vie et volubile lorsqu’elle est en classe ou face à un défi intéressant que parfois, elle peut être morne, déprimée et empreinte d’idées suicidaires. Elle a déjà essayé plusieurs fois, suite à d’atroces douleurs causées par ses « visions », comme elle les appelle. Celles-ci, d’ailleurs, demeurent secrètes, car elle a peur que les gens la croient cinglée si elle se met à annoncer qui va mourir.

Lena est une personne qui ne s'ouvre pas facilement, elle est d'une nature extrêmement renfermée, malgré une apparence contraire. Pour la connaître réellement, il faudra s'armer de patience ainsi que de volonté. Souffre d'une peur certaine concernant l'attachement émotionnel. Elle montre également des signes visibles de traumatismes, engendrés par certains tics nerveux, mais qui ne l'empêchent pas de fonctionner parfaitement, en apparence.

Signes particuliers : Son surnom, Sinister, lui a été donné par le ‘chef’ du gang auquel elle appartenait, car elle s’habillait toujours en noir et ne souriait presque jamais. Sinister signifie sinistre en anglais.
Son tatouage de crâne est un hommage rendu à la mémoire du père qu’elle n’avait connu que par les histoires racontées par sa mère et par le journal qu’il tenait, avant sa naissance. Elle porte également ses plaques d’identification avec sa chaîne, deux éléments qui ne la quittent que lorsqu’elle va à la douche.


Biographie : Née en février 1983 aux États-Unis, Lena connut une enfance plutôt calme. Son père, Mikolaj Mierzejewski, d’origine polonaise, était membre du 75e, c'est-à-dire le 75e Régiment de Garde champêtre, fut tué en novembre 1983 lors de l’invasion de la Grenade. Tant bien que mal, sa mère, Aileen Blake, prit soin d’elle mais la mort de son mari l’avait affectée, elle devait prendre des anti-dépresseurs.

Sa mère se remaria quelques années plus tard, et Lena eut un demi-frère, Dagan, alors qu’elle était âgée de cinq ans. Le mariage fut de courte durée, la dépression chronique de sa mère ayant raison de leur bonheur éphémère. Une fois encore, Aileen se retrouvait seule aux prises avec deux enfants. Sa déprime atteignit un tel point qu’elle fit une tentative de suicide, qui heureusement, ne réussit pas, mais elle fut déclarée inapte à s’occuper de ses enfants, qui furent placés dans deux familles d’accueil différentes, faute de places disponibles.

De cinq à treize ans, elle demeura avec une famille d’accueil du nom de Addley. Ils l’aimaient bien, trop même, allant parfois jusqu’à la frapper « pour son bien ». Au début, elle se tut, mais lorsque la travailleuse sociale, la « TS » comme les autres enfants l’appelait, vit les bleus couvrant ses jambes et son torse, fit sortir les enfants de là. Encore une fois, elle se vit séparée de ceux qu’elle aimait, ayant tissé des liens étroits avec ses autres frères et sœurs d’accueil. Elle se renferma sur elle-même, se retrouvant seule au monde face à de parfaits inconnus. C’est là qu’elle commença à ne plus prendre soin d’elle ; à découvrir, trop tôt, l’alcool, la cigarette, le sexe et surtout, la drogue. Elle allait à peine à ses cours, ses « parents » bien trop occupés par leurs boulots respectifs pour lui prêter attention, côtoyant des jeunes de la rue, en arrivant même à demeurer avec eux des jours entiers. Ce petit manège dura trois ans, avant qu’elle s’aperçoive qu’elle était libre comme l’air, si elle le voulait.

Elle ramassa alors ses effets personnels et s’enfuit définitivement. Elle demeura quelque temps avec le gang de rue, composé de jeunes comme elle. C’est là que son « pouvoir » commença à se manifester. Elle vit un de ses meilleurs amis, Jake, mourir. Sa vision était floue, mais le sentiment de panique qui la submergea lorsqu’elle en sortit fut suffisant pour l’alerter. Elle en parla à ses camarades, qui se moquèrent d’elle en lui disant qu’elle avait trop fumé. Lena avait pourtant raison : trois jours plus tard, ils retrouvèrent Jake croupissant sous un viaduc, sa seringue tachée de sang encore enfoncée dans son bras. Ils prirent peur et la bannirent de leur groupe, ne croyant pas à ses propos et surtout, pensant qu’elle avait quelque chose à voir avec la mort de Jake.

Errant, définitivement seule, Lena vu et vécu des choses horribles, qu’elle avait pris soin de bloquer, mais qui revenaient parfois la hanter pendant son sommeil.. sang.. noir.. blessures.. douleurs.. meurtre.. elle ne parvenait pas encore à dissocier les images qui lui étaient « transmises » de celles qu’elle avait réellement vécues, mais une fois le ménage de celles-ci fait, elle se rendit compte qu’elle aurait préféré être amnésique.

De seize à vingt ans, elle déménagea de ville en ville, ne demeurant jamais plus de douze mois à un endroit, écumant les bars de la ville afin de dénicher la racaille pour faire du trafic de drogues. Elle en vendait, mais c’était peu lucratif étant donné qu’elle en consommait aussi. Son addiction aux drogues était-elle en lien avec sa mère qui s’envoyait différentes sortes de pilules à toute heure du jour ? Quoi qu’il en soit, Lena se faisait du mal. C’était la seule chose qu’elle avait connue ; elle ne croyait pas mériter le bonheur qu’elle avait connu avec sa mère. Elle savait cela, autrement, pourquoi aurait-elle tant souffert ? La douleur faisait partie intrinsèque de son corps et de son environnement.

Elle rencontra une foule de gens, dont certains lui laissèrent des cicatrices à la fois sur le corps et sur l’âme, ce qui la forma à ne plus s’ouvrir à personne ; à se construire une armure. Deux choses, cependant, la suivaient depuis son enfance : une curiosité littéraire insatiable, engendrée par la lecture du journal de son père, seul lien avec le défunt, et une passion sans bornes pour la musique, instillée par sa mère. Là se trouvait la clé de sa ‘rédemption’. De ville en ville, elle ‘empruntait’ des livres aux diverses bibliothèques, à l’aide de fausses adresses, certains qu’elle retournait, d’autres non. Ce fut comme cela qu’elle se découvrit une passion pour l’histoire de la culture des peuples – surtout les mythes formant les récits.

Plus les mois avançaient, moins elle avait envie de prendre de la drogue, la lecture s’installant naturellement en lieu et place de la précédente dépendance. Bien évidemment, elle dut faire face à quelques rechutes, mais ce n’était rien comparé à sa précédente consommation.

A parcourir autant de distance, elle avait énormément le temps de lire et de s’instruire au travers des témoignages de ceux la prenant en stop. Elle prenait soin également de toujours avoir avec elle son cran d’arrêt, dissimulé soit dans sa botte, soit dans un ample pantalon.

Parfois, en pleine discussion ou en plein voyage, elle avait une vision. Bien souvent, certains en avaient profité, mais ses ‘absences’ n’étaient jamais assez longues pour qu’ils arrivent à leur fin, et un cran d’arrêt sous la gorge avait le don de faire changer d’avis même le plus tenace des agresseurs.

Arrivée à San Francisco, elle put acheter une voiture à l’aide d’un permis trafiqué (en fait un permis authentique dont le propriétaire était décédé) qu’elle avait acheté d’un faussaire doué, en échange de quelques grammes de coke. Elle avait ainsi pu s’en débarrasser entièrement, étant parano de se faire prendre avec telle quantité sur elle.

Elle continua donc sa route vers le sud-est du pays, pour atterrir finalement à Los Angeles. La ville lui plut, par son magnétisme et sa beauté autant que par sa splendeur. Elle sut qu’elle avait trouvé un endroit où elle allait habiter plus qu’un an. Pour la première fois de sa vie, elle décida de s’installer.

Munie du peu de liquide en sa possession, elle loua un petit appartement, un studio, et y emménagea avec le peu d’affaires qu’elle avait, puis arpenta la ville à la recherche d’un emploi. Elle en trouva un, comme DJ à temps partiel dans un night-club appelé Memento Mori.

Afin d’assouvir sa soif de connaissance, elle s’est inscrite à l’université, en tant que candidate adulte, en anthropologie. Elle entame son second mois d’études, mais se recherche toujours un emploi plus payant, malgré le fait qu’elle adore son poste de disc-jockey à temps partiel.

Note: Bien entendu, la création du night-club se fera uniquement avec l'accord des admins. À moins qu'Obscur engage des jolies DJ!